C'est pas trop ennuyeux d'être vidéoman ?Evrard Sainte-Croix se serait écrié "j'adore !". On a un rôle à part dans le saut, surtout si c'est un saut de compétition car sans video, pas de note. La préparation au sol du matériel est essentielle, surtout en photo (avant, il y avait le choix de la pellicule, de l'optique, de l'ouverture, parce qu'une fois en chute, c'etait mort, maintenant avec le numerique, "c'est plus pareil") ;et la surpise quand on se passe le film, avec le classique ""euh desolé j'avais pas appuyé sur ON", ou qu'on allait chercher les photos développées (ca me rend vieux ca), . |
Mine de rien, filmer ou photographier demande pas malde concentration : il faut se synchroniser avec les autres chuteurs pour la sortie, monter ou descendre au-dessus de la formation suivant l'étalement de la figure (figure "compacte" ou bloc par exemple), faire attention à l'ouverture du parachute (deséquilibre dû à la combinaison à ailes au moment de prendre le hand-deploy, risque d'accrochage des suspentes dans la caméra ou l'appareil photo). Pour photographier, il faut en plus faire attention au soleil (contre-jour...), declencher au bout moment. Surtout, la concentration passe de son propre saut a la realisation d'une bonne video, et le risque est d'oublier le temps de chute, la securite des chuteurs autour de soi. Il ne faut pas sous-evaluer ces effets qui sur les moins experimentes peuvent creer quelques frayeurs... |
Miniaturisation
Avec l'avenement du numerique, plus de cassette, plus de pellicule. Tout est numerique et bien plus leger. Sur un casque Cookie Composite, on peut monter un camera ContourHD de quelques centaines de gramme avec carte memoire 32GB. Cela donne un equipement bien compact qui risque moins de creer d'interference avec le parachute. |
Les reflex numeriques sont toujours un peu encombrant et pesent autour de 700 grammes, et necessite parfois un grand angle (ici un 10-20mm) qui rajoutent du poids sur la balance. |